Piano à St-Ursanne | Festival international de piano

Historique

A l’instigation de Gérard Wyss, de Vincent Baume et de Serge Convers, Crescendo produit lors de sa saison musicale 2003, dans le Cloître de la Collégiale de Saint-Ursanne, un concert de piano à quatre mains, avec au clavier les enfants du pays, Christiane Baume-Sanglard et Gérard Wyss, préfigurant ainsi ce qui sera l’année suivante la première édition d’un Festival international de piano nommé Piano à Saint-Ursanne.

Avec la grande homogénéité du lieu, sa configuration géologique, ses falaises et la boucle du Doubs, ses rues et ses ponts, sa collégiale et son cloître, ses tours et clochers, la ville envoûte le visiteur et bientôt le mélomane. On imagine la cité être le point d’ancrage de sources sonores multiples en même temps que la source stimulante pour l’esprit des artistes et des visiteurs.

En 2004, le premier Festival voit le jour. En partenariat avec Ursinia, Crescendo présente une semaine effervescente avec une douzaine concerts. Le succès est immédiat, de nombreux spectateurs sont au rendez-vous. De 2004 à 2007, la direction artistique dePiano à Saint-Ursanne est confiée à Avo Kouyoumdjian. Dès 2007, Vincent Baume en devient le directeur, assisté de Gérard Wyss et Frédéric Rapin au titre de conseillers artistiques.

En 2008, Crescendo se voit décerner le prix du « Mérite culturel » de la ville de Saint-Ursanne. Mme la Ministre Elisabeth Baume-Schneider, alors présidente du Gouvernement jurassien, salue la manifestation en ces termes :

«Le Festival nous habitue à améliorer d’année en année les qualités de sa programmation et de son accueil, la densité de son offre et la renommée de ses invité-e-s. Un instant d’art vivant, de la scène oude musique est toujours une émotion unique, une relation privilégiée, souvent inoubliable, entre artistes et public. Pour ces quelques raisons cumulées, cette 5e édition de Piano… est exceptionnelle ! ».

Par son rayonnement, la manifestation a trouvé en à peine cinq années une place de choix parmi les activités estivales culturelles de l’arc jurassien. En 2008, Piano à Saint-Ursanne fête sa 5e saison par un magnifique succès attesté par la présence toujours plus nombreuse d’un public local et étranger particulièrement fidèle, conquis par l’accueil qu’il y reçoit et par la qualité de la programmation. Les invités de la 5e édition étaient les musiciens du Quintette à cordes de l’Orchestre philharmonique de Berlin.

Vincent Baume, directeur de ce Festival convivial, dont la 5e édition lui a inspiré ces mots :

« Piano à Saint-Ursanne : la magie d’un lieu, un cachet unique ! La musique interprétée dans un environnement empreint d’histoire, de symbolisme, et bénéficiant, de l’avis unanime des musiciens, d’une acoustique d’exception.

Le Cloître de la Collégiale, de par son histoire et les ondes qui s’en dégagent, est propice à l’émergence de moments intenses et inoubliables. Car, au concert, la musique se réinvente, en fonction du talent et de la sensibilité des artistes, mais aussi de l’instant, du lieu et du public.

Au-delà de son impact économique, le Festival est un lieu de rencontres. Porté par les autorités cantonales, communales et les nombreux partenaires, construit par des bénévoles, animé par les artistes, attendu par le public, il est appelé à accueillir les amoureux du piano venus de tous les horizons.

La musique possède un atout majeur : elle véhicule des émotions, lesquelles sont à la base de toute relation durable. Eclectisme et exigence fondent les choix de Crescendo qui vous invite au plaisir toujours renouvelé de la découverte d’un répertoire et d’interprètes de qualité. ».

Des milliers de spectateurs affluent désormais dans le magnifique Cloître de la Collégiale où se jouent la majorité des concerts. La magie et l’intemporelle majesté des lieux confèrent un charme unique et inoubliable à ce rendez-vous musical annuel. Fort d’un succès grandissant, le Festival continue de prospérer, visant un développement harmonieux, où la qualité prime la quantité, drainant de nouveaux et nombreux spectateurs venus de tous horizons. Et comme l’indique le précepte cher à Crescendo,

« La Musique réserve ses vrais trésors à ceux qui savent revenir »…